Là, immobile devant toi
Un géant de fer t'inspire la peur, et l'envie à la fois
Mais toi, oubliant les lois
D'un pas téméraire tu active l'ascenseur
Le désir au bout des doigts
Au 100eme étage, les filles de ton age,
Auraient bien fini par s'y plaire
Au 100eme étage, même les filles les plus sages perdent la tête
Au 100eme étage, les filles de ton âge,
Cherchent à percer le grand mystère
Au risque d'en rester prisonnieres,
Tu sens, le frisson qui te caresse,
Plus les chiffres défilent,
Plus tes jambes vacillent,
L'altitude est ivresse
Maintenant, tu n'as même plus conscience de ton corps,
Peu à peu ta colère s'évapore
Une derniere sonnerie annonce l'ouverture de la porte
Au 100eme étage, les filles de ton âge,
Auraient bien fini par s'y plaire
Au 100eme étage, même les filles les plus sages perdent la tête
Au 100eme étage, les filles de ton age,
Cherchent à percer le grand mystère
Au risque d'en rester prisonnières,
D'en rester prisonnières...
L'enfer n'est pas toujours sous terre...
Au 100eme étage, les filles de ton âge,
Auraient bien fini par s'y plaire
Au 100eme étage, même les filles les plus sages perdent la tête
Au 100eme étage, les filles de ton âge,
Cherchent à percer le grand mystère
Mais l'enfer n'est pas toujours sous terre...
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Je grandis, et plus je traverse les âges,
Plus les barreaux de ma cage me retiennent.
Je me méfie, je me sens pris en otage,
Piégé par mon entourage.
Moi je veux vivre dans mon repaire
Sous terre et sans lumière
Loin des gens, il fait noir mais pourtant
Dans mon repaire, tout me parait si clair
et je me sens vivant.
On m'a prédit que j'allais bâtir des villages
Ecalader les étages, faire carrière
On m'interdit les fautes de dérapage
je dois sans cesse rester sage.
Moi je veux vivre dans mon repaire
Sous terre et sans lumière
Loin des gens, il fait noir mais pourtant
Dans mon repaire, tout me parait si clair
et je me sens vivant.
A l'abri des colères, en sursis dans mon repaire
A l'abri des colères, en sursis dans mon repaire
Dans mon repaire,
Sous terre et sans lumière
Loin des gens, il fait noir mais pourtant
Dans mon repaire, tout me parait si clair
et je me sens vivant.
A l'abri des colères, en sursis dans mon repaire
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Tous les soirs je suis de sortie,
Dans mes excès je m’enfuis.
Et j’aime voir les filles défiler dans mon lit,
Car dans l’euphorie de la nuit,
Plus aucunes lois ne me freinent.
Je passe mon temps à narguer l’ennui,
J’aime être au centre de l’arène,
Voila ce que je suis.
Je me fous de ton avis,
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis
Je suis le maître de ma vie.
Quand les gens pleurent, souvent je ris.
Rares sont ceux qui m’apprécient,
Mais pourtant je suscite les jalousies,
Car jusqu'alors la chance ma sourit.
J’accomplirai mes rêves
Sans jamais me soucier des on-dit,
A ma morale, je serai fidèle,
Voilà ce que je suis.
Je me fous de ton avis,
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis,
Je suis le maître de ma vie.
Je me fous de ton avis,
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis,
Je suis le maître de ma vie.
Je me fous de ton avis,
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis,
Je suis le maître de ma vie.
Je me fous de ton avis,
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis,
Je suis le maître de ma vie.
Je me fous de ton avis.
Je me fous de ton avis.
Voilà ce que je suis.
Je tourne aussi mes envies,
Le moindre de mes désirs, je l’assouvis,
Je suis le maître de ma vie,
Voilà ce que je suis.
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J’ai pris du recul, mais mon âme a subit tant d’outrages
Que tout s’accumule, toutes mes douleurs ont ton visage
Tu as 100 fois replanté ta lame, si bien que maintenant
Du sang accompagne mes larmes, j’ai perdu l’art de faire semblant
A cause de toi, mon cœur bat à l’envers
Au rythme de ma haine
Alors cache toi, je pourrais bien devenir cruel
Pour apaiser mes peines
J’ai beau panser mes blessures, tenter de faire abstraction du pire
Mon dégoût perdure, mes plaies ressemblent à ton sourire
Tu as 100 fois rallumé la flamme, si bien que maintenant
Le feu a consumé mon âme, j’ai perdu l’art de faire semblant
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Emmène-Moi
Je baisse les bras
A travers les âges nous avons joué
T'as souvent frappé à ma porte
Mais moi je n'étais pas prêt
Je sais que tu finis toujours par gagner
Aujourd'hui jJ'suis plus assez fort
Plus rien ne m'effraie alors
Emmène-moi
Ca fait longtemps que tu me cherches
Je baisse les bras
Je sens le froid qui me traverse
J'ai passé mes nuits à supplier
Je voulais que tu m'ignores
Que tu cesses de me hanter
Au final ces prières m'ont épuisées
Je n'ai plus besoin de report
Viens me trouver allez
Emmène-moi
Ca fait longtemps que tu me cherches
Je baisse les bras
Je sens le froid qui me traverse
Les yeux mi-clos
Je te rends mon souffle et ma peau
Sans un sanglot
Je te rends mon souffle et ma peau
Les yeux mi-clos
Je te rends mon souffle et ma peau
Sans un sanglot
Je sens le froid qui me traverse
Emmène-moi
Ca fait longtemps que tu me cherches
Je baisse les bras
Je sens le froid qui me traverse
Je te rends mon souffle et ma peau
Je te rends mon souffle et ma peau
Emmène-moi
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Impassible et fière
Ton visage est fait de pierre
D'une beauté glaciale et sévère
De mes mains d'expert
Je ferai le nécessaire
Pour enfin y voir apparaître
Une faille un détail
Imprimé sur tes lèvres
Une faille qui dévoile
Un accès de fièvre
Une aventure
Pour briser ton armure
Peu à peu ton corps se dégèle
Diverses postures
Bien au-delà des censures
Te feront sombrer dans l'ivresse
Une faille un détail
Imprimé sur tes lèvres
Une faille qui dévoile
Un accès de fièvre
Autant adresser mes prières
A une statue de verre
J'ai perdu tous mes repaires
Devant ton visage austère
Je ne te demande pas ton fou rire
Mais simplement un sourire
Vas-tu attendre ton dernier soupir?
Je ne te demande pas ton fou rire
Mais simplement un sourire
Mais quand vas-tu cesser de t'interdire?
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Isolé dans mon abri
Tout est sombre et mat
Les orages ont terni mes images
Aujourd'hui j'ai envie
D'enfin pouvoir quitter ma cage
Pour partir en voyage
Vers cette zone de mystère
Je veux aller voir par moi-même
Si les anges sont aussi bons que ce que l'on essaye de nous faire croire
Moi je m'en vais
Je vais faire un tour dans les étoiles, je vous raconterai en détails
Là-bas, la lumière est si belle
On fabrique des rêves en pagaille
On redonne vie à l'espoir
Besoin d'une dernière étincelle
Pour pouvoir allumer la fusée
Qui va m'emmener
Vers cette zone de mystère
Je veux aller voir par moi-même
Si les anges sont aussi bons que ce que l'on essaye de nous faire croire
Moi je m'en vais
Je vais faire un tour dans les étoiles, je vous raconterai en détails
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Elle se change
Lascivement devant la glace, elle enfile sa tenue de chasse
Elle arrange
Une dernière fois son maquillage, déboutonne un peu son corsage
Lorsqu'elle danse
Tous les regards s'abattent sur elle
Sans méfiance les proies se jettent dans le piège
Dans ses entrailles elle cache son arme secrète
De corps à coeur de sang a sang, elle blesse
Elle sourit
Enfermée dans sa camisole, on sent que rien ne la désole
Elle s'inspire
De la noirceur de ses textes, et dans le crime elle je projette
Elle se délecte
De l'innocence de ses conquêtes
Mais rien ne l'arrête
Les hommes, envers elle, ont une dette
Dans ses entrailles elle cache son arme secrète
De corps à coeur de sang a sang, elle blesse
Elle gémit
Entre ses hanches ils se démènent, tant pis si rien ne les protège
Elle s'applique
Leur fait payer leur inconscience, les punit de leur décadence
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Fantôme de l'oubli
Insipide comme le vent
Je survole les villes
Personne ne m'apercoit
Ni ne m'entend
J'ai peint un monde a votre image
Vous voir au loin me rappelle qui je suis
Je cherche des sourires sur vos visages
Je ne suis que l'ombre de vos vies
J'ai poussé quelques cris
Dissipés dans le ciel
J'ai même pensé à m'enfuir
Mais qui verrais que je manque à l'appel
J'ai peint un monde à votre image
Vous voir au loin me rappelle qui je suis
Je cherche des sourires sur vos visages
Je ne suis que l'ombre de vos vies
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Regarde le ciel s'assombrit
On a mieux à faire que des rêves
J'aimerais qu'ensemble on se confie
Et qu'on partage nos savoir-faire
N'hésite pas on ne possède
Qu'une vie, qu'une vie
Viens avec moi je t'emmène
Une nuit, une nuit
Une nuit pour comprendre qui nous sommes
Livrer l'essentiel
Se dire adieu une fois l'aurore
Puis tomber de sommeil
Allez suis-moi je t'en prie
Je ne connais meilleur repère
Que la chaleur de mon lit
Pour accorder nos caractères
Comprendre qui nous sommes
Le libre et l'essentiel
Adieu une fois l'aurore
Une nuit pour comprendre qui nous sommes
Livrer l'essentiel
Se dire adieu une fois l'aurore
Puis tomber de sommeil
Laisse-moi quelques heures
Pour découvrir tes trésors
Tes joies et tes peurs
Gravées sur ton corps... (x2)
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Je possède en moi un être qui fait des dégâts
Mais qui ne me ressemble pas
Il guide mes actes,
S'empare de ma voix
Il m'entraine vers le bas
De sa folie je suis l'hôte
Il me pousse à la faute
Se nourrit de mes peines
J'ai beau chercher le remède
Hurler pour que l'on m'aide
Rien ne le fait disparaitre
De mon visage il s'est emparé
Je sens monter en moi
Un nouvel orage
Prêt à me foudroyer
Prêt à survivre encore une fois
Parfois lassé de lutter
J'hésite à lui abandonner
Mon enveloppe charnelle
Si je pouvais retomber
Et a mon tour l'habiter
Le corps et l'esprit egaré
De mon visage il s'est emparé
Je sens monter en moi
Un nouvel orage
Prêt à me foudroyer
Prêt à survivre encore une fois (x2)
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Je pensais avoir trouvé en elle mon asile, mon remède
Elle ne voyait en moi qu'un simple élève formé à son modèle
J'en garde aujourd'hui de graves séquelles j'ai mordu la poussière
Elle a peu a peu brûlé mes ailes, je ne suis plus le même
A sa demande j'ai perdu mon ego, j'ai dû apprendre à être un autre
A sa demande j'ai dû changer de peau, j'ai joué un rôle
Mais moi j'aimais tant le goût de ses lèvres que j'ai accepté les rêves
Elle m'a lentement vidé de ma sève j'ai longtemps souffert
A sa demande j'ai perdu mon ego, j'ai dû apprendre à être un autre
A sa demande j'ai dû changer de peau, j'ai joué un rôle
J'aimerais retrouver ma force, mon identité,
A sa demande j'ai perdu mon ego, j'ai dû apprendre à être un autre
A sa demande j'ai dû changer de peau, j'ai joué un rôle
A sa demande j'ai joué un rôle
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